Mes chèrs compatriotes

Quelle n'a pas été ma surprise récemment de recevoir une petite lettre racoleuse de deux de nos présidentiables dans ma boîte mail. En fait, j'ai fait acte de citoyenneté à Noël en allant m'inscrire sur le registre des expatriés français à Atlanta, et du même coup me faire enregistrer sur les listes électorales pour pouvoir voter. C'est donc à ce titre, en tant qu'expat' française que François et Nicolas m'ont interpelée.

Mais ce qui m'a frappée, chez les deux, ce sont les rubriques abordées. Tout d'abord le problème de la scolarité des enfants, des conjoints qui doivent suivre, de la sécurité ... jusque là pourquoi pas. Bizarrement, je m'attendais à un chapitre plus que développé sur la possibilité du retour en France, de pourquoi finalement on se retrouve expatrié et de ce qu'ils proposeraient pour nous faire rentrer ... mais non, rien ...

Morceaux choisis que je vous laisse méditer:

François:
"A cette question [protection sociale] est reliée celle du retour et de la réinsertion sociale, à la fin de la période d’expatriation, et, indirectement, celle de la valorisation professionnelle de l’expérience acquise. Trop souvent, en effet, je le sais, l’expatrié rentrant au pays est plutôt pénalisé dans sa carrière, ce qui n’est pas acceptable."

Nico:
"Face aux images d'une France repliée sur elle-même, d'une France qui doute de ses capacités, vous êtes le visage d'une autre France : d'une France qui ose, qui s'ouvre et qui innove. Vous êtes le visage d'une France que je veux renforcer."

Et alors? Bah non, c'est tout. Aucune proposition concrète pour palier aux problèmes. On reste sur sa faim là, les gars, parce que on m'a toujours appris que dans un raisonnement construit on commence par faire une analyse, mais surtout ensuite on apporte des solutions et on tire des conclusions!!!

Du coup, je me suis balader dans leurs deux sites respectifs et notamment à la rubrique Recherche:

Proposition pour la recherche
La recherche vue par Nico

Moi, je vous dis, avec çà, 1/ on n'est pas fauché, 2/ on n'est pas près de rentrer ...

Mais j'attends avec impatience ma p'tite lettre de Ségo la démago, pour avoir un aperçu du désastre qui nous attend dans un mois. Finalement, je n'aurais pas dû m'inscrire pour voter, çà va encore être un vrai casse-tête de choisir le "moins-pire" :O)