27 septembre 2006

Entretiens à gogo

En ce moment, c'est période de recrutement aux USA. Les boîtes pharmaceutiques viennent débaucher les doctorants ou post-docs directement au département de chimie, bon moyen surtout pour elles de se faire de la pub.
La semaine dernière, j'ai déjà passé une "interview" chez Johnson & Johnson. Toute confiante et pimpante, je me présente à l'entretien et là je reçois la question qui tue : "do you need any sponsorship to enter our company ?" (= avez vous besoin d'un visa pour être embauchée ?). Alors, j'ai réalisé combien ces entretiens étaient pipeau. Il faut savoir que pour décrocher un visa H1 avec une entreprise, il faut se lever de bonne heure. En effet, chaque compagnie américaine reçoit un quota de visa pour un an, mais la plupart crâme leurs stocks en quelques mois. Et le stock ne se renouvelle qu'en avril-mai, il leur faudrait donc attendre 9 mois, ce qui ne les intéresse pas. Donc, plutôt que de poser la question AVANT l'entretien, pour leur éviter de TE/LEUR faire perdre du temps, ces en@*>!ées de boîtes attendent l'entretien lui-même ... probablement aussi parce que çà serait considéré comme une discrimination à l'embauche. [Parce que çà n'en est pas une ??!!!]
Me voilà repartie à la case départ ... j'avais enfin réussi à me persuader que travailler aux USA, c'était pas si mal, qu'on me fait gentilement comprendre que sans Green Card, c'est même pas la peine d'y penser. Et quand j'épluche les petites annonces européennes (même pas Françaises), je trouve rien sans avoir une expérience de 10 ans dans une boîte pharmaceutique. Et comment on fait alors, parce que là j'avoue, çà devient dantesque ?
Bon, je remet çà quand même vendredi avec Bristol-Meyers-Squibb, mais j'ai prévu de poser la question qui tue à propos des visas jeudi soir, lors de la réunion de présentation de l'entreprise. Histoire de savoir si je vais au casse-pipe vendredi ...

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1 Comments:

At 9:08 AM, Anonymous Anonyme said...

Faut surtout pas se décourager. Considérer cela comme un entrainement.

Et puis, un "green card", ça se gagne ? ou alors, pour les bons éléments, il doivent bien avoir un petit stock complémentaire ...

Un peu de charme ? mais surtout de la compétence.

 

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